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Marché européen Les céréales en baisse du fait de la météo et de bonnes perspectives de récolte

PARIS, 29 août 2013 (AFP) - Les bonnes perspectives de récolte et le manque de compétitivité du blé français à l'export continuaient jeudi de peser sur le marché européen des céréales, malgré une nervosité persistante due aux incertitudes de la météo sur les Etats-Unis.

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A la mi-journée, les cours du blé sur la bourse Euronext se repliaient de 75 centimes pour l'échéance la plus proche, cotant à 188,50 euros la tonne après avoir frôlé en début de semaine les 192/193 euros. Plus de 5.000 lots avaient été échangés avant 13h (11h GMT). Le maïs accusait un recul de 1,75 euro la tonne à 174,25 euros pour les achats de novembre dans un marché toujours assoupi (moins de 450 lots échangés).

« Ce sont toujours les conditions climatiques aux USA qui dominent l'actualité avec environ une chance sur deux de précipitations sur le week-end ce qui laisse les opérateurs dans une situation d'attente et de nervosité » expliquait le cabinet de conseil Agritel.

En revanche, estime Edouard de Saint-Denis de la Société Plantureux, la situation en Syrie qui a conduit les cours du pétrole et de l'or à la hausse est désormais sans effet sur les matières premières agricoles, car « chacun a compris qu'il n'y aurait pas de guerre », indique-t-il.

Par ailleurs, les prévisions de pluies ont été légèrement corrigées à la hausse sur la Corn Belt américaine pour le prochain week-end et les récoltes sont annoncées massives en maïs, aussi bien aux Etats-Unis que dans la région Danube et Europe de l'Est, « ce qui contribue à détendre le marché », relève l'expert.

Dans la région Moyen-Orient, l'Egypte encore menacée il y a peu de pénurie de blé, a acheté mercredi plusieurs chargements dans la zone Mer Noire, d'un total de 295.000 tonnes, dont 60.000 t origine Russe, 175.000 t origine Ukraine et 60.000 t origine Roumaine. Ces origines se confirment comme très concurrentielles notamment par rapport aux blés français, chers alors que leurs taux de protéines (autour de 11 % à 11,5 %) sont moins compétitifs, note Edouard de Saint-Denis.

En France, sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs se confirmaient à la baisse eux aussi d'un à deux euros.

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